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Hocus Pocus du chorégraphe suisse Philippe Saire s’ouvre sur une découverte mystérieuse. Celle de deux corps qu’on ne distingue pas immédiatement et qui s’exposent de façon morcelée et abstraite dans une fenêtre de la largeur d’un grand écran. Qui sont-ils ? Une danse inventive et les subterfuges de la mise en scène les conduisent à se découvrir l’un l’autre puis à affronter le monde ensemble. Les deux danseurs embarquent pour un voyage fantastique rythmé de rebondissements, d’intempéries et de monstres plutôt sympathiques… Impossible de dévoiler toutes les illusions qui traversent ce spectacle mais on comprend, à travers le déchaînement des éléments que si les voyages forment la jeunesse, ils renforcent aussi l’amitié.

La trame narrative est suffisamment ouverte pour que chaque enfant puisse y construire sa propre histoire et se reconnaitre dans la relation fraternelle qui sert de fil rouge à tout le spectacle.

De la danse contemporaine qui raconte une histoire à des enfants ?  C’est le défi que relève avec brio Philippe Saire.